Politique

Le Polaro est un pays historiquement à gauche, sauf pendant les crises économiques comme l'a prouvé l'élection présidentielle de 1999 et celle d'avant guerre. Les écologistes ont été deux fois au pouvoir: la première fois de 1917 à 1924, la seconde sous forme de Premier Ministre dans les années 70.

Le taux de participation est généralement plutôt élevé au Polaro, c'est un devoir civique que peu de personne veulent se priver.

Présidence CASTLE

Aurélian CASTLE est le président social-démocrate du Polaro, élu en 2013 face à l'écologiste Élora Maro. C'est lui qui aura été l'inspirateur du passage à la IIIème République polarienne.

2016 aura marqué un tournant avec les scandales de corruption sans précédent et le passage à la IIIème République. A. Castle a démissionné, avant de se faire réélire face au libéral E. Itam cette fois.

Il aura eu 2 premiers ministres sous la IIème République ( N. Clement et G. LITORBERG ).

Aujourd'hui, Zoé Gallet est la Première Ministre.

Le Polaro est passé depuis juillet 2016 à la IIIème République, qui acte une plus grande décentralisation.

Le taux de participation est généralement plutôt élevé au Polaro, c'est un devoir civique que peu de personne veulent se priver.

Présidence Provinces Parlement

Les principales figures politiques polariennes

Le Polaro étant une démocratie représentative, un certain nombre de personnalités politiques sont influentes sur le plan politique de part leurs responsabilités ou la ligne politique qu'ils défendent.

Zoé Gallet, première ministre (PSD)

Née en 1961 à Namo-les-Eaux (Primpania), Zoé Gallet est une femme politique polarienne membre du Parti-Social Démocrate (PSD) dont elle est une des figures principales. Présidente de l'Assemblée Nationale à l'issue des élections législatives de 2015 après avoir été 5 ans députée de Namo et présidente de la commission des lois, elle participe activement avec le Président Castle à l'élaboration d'un nouveau projet de constitution pour mettre fin à IIème République engluée dans un scandale de corruption systématique à cause de fractures administratives entre locales et nationales. Elle assure la gestion des affaires courantes après la démission du président Aurélian Castle en vue de la présidentielle anticipée, la première dans la IIIème République. Elle est nommée première ministre par le président réélu en 2016, devenant ainsi la première femme de l'histoire du Polaro à occuper le poste.

Profondément fédéraliste mais pro-union philicienne, elle est souvent critiquée pour ses mesures visant à accroître les prérogatives provinciales quitte à créer des inégalités entre elles. "Écolo-compatible", sa volonté de décarbonner le Polaro est parfois mal comprise ce qui en fait une des cibles de la droite qui lui reproche d'enfermer le Polaro dans une "bulle étouffante et inefficace". On lui reproche parfois de manquer de pédagogie pour les actions de son gouvernement.

Tamara Olkins, ministre des affaires étrangères, ancienne présidente de RIG (1998-2006)

Première femme élue présidente de la République Impériale Goldcitienne, elle met en place un vaste plan de réduction des inégalités et un assouplissement de la politique d'immigration. Son mandat se termine sur fond de crise économique et d'aggravation des déficits publics à causes des politiques de relances massives. À la suite de l'Affaire Oliviera, une pétition signée par des milliers de militants du Parti Social-Démocrate (PSD) lui demande de prendre la tête l'organisation pour lutter contre la corruption (voir cette édition de PolaroTV). Neutre par rapport au monde politique polarien, elle prend la tête du PSD qu'elle arrive à redresser jusqu'aux élections que les sociaux-démocrates remportent. À l'issue de la présidentielle de 2016 l'ancienne présidente est nommée ministre des affaires étrangères par le Président CASTLE au sein du gouvernement GALLET, c'est la première fois qu'un ancien chef d'État étranger rentrait dans un cabinet ministériel.

Bien que désormais membre du PSD, son aura d'ancienne présidente de la RIG en fait une politique appréciée tant de la population que des réseaux diplomatiques dont elle avait gardé des liens depuis la fin de son mandat présidentiel. C'est un atout de taille pour les affaires étrangères polariennes, mais son ancien statut a par contre écarté le Polaro dans la gestion de la guerre civile en RIG étant jugée trop impliquée. En effet sa gestion de la crise a été critiquée, lui reprochant à la fois son laxisme et sa mauvaise volonté face à la coalition formée autour de l'Australia qui visait à éradiquer le groupe terroriste du Front de Libération Sud (FLS). L'ancienne présidente est également critiquée sur l'influence qu'à son histoire personnelle sur les relations avec ce pays désormais devenu l'Harada. Cependant, sa tempérance sur d'autres dossiers internationaux, ses bonnes relations avec l'Union Philicienne ainsi que l'organisation de la conférence de Futimu entre l'Euralie et l'Ancore font d'elle une des meilleures ministres des Affaires Étrangères que le Polaro ai connu.

Andreas Balm, gouverneur libéral des Deux-Planes

Andreas Balm est né 1951 à Chrome, dans le Cosmos. Il s'engage tardivement dans la vie politique alors que le parti libéral se voit mettre en difficulté par la résurrection du conservatisme de droite. Face à cette opposition des deux droites, il incarne très rapidement une ligne "souple" prônant une réunification de la droite face au grignotage d'Écologie Polaro sur l'électorat de centre-droit. Mis sous pression avec l'hégémonie d'un PSD qui rassemble toute la gauche et d'écologistes qui commencent à séduire un électorat de plus en plus large, le Parti Conservateur accepte en 1995 de s'intégrer au sein d'un grand parti libéral dont le fraîchement élu député Andreas Balm avait pris la direction quelques mois auparavant. En 1999, la droite réunifiée au sein du Parti Libéral (PL) remporte l'élection présidentielle et le jeune député des Deux-Planes et propulsé ministre de l'économie et des territoires. Il enchaîne ensuite une carrière ministérielle jusqu'en 2013 où la gauche revient au pouvoir.

Souvent présenté comme l'homme fort de la droite et principal opposant au gouvernement d'A. Castle, il dirige le parti depuis 1995 et a été élu en 2016 gouverneur des Deux-Plane (la province dans laquelle il s'était déjà fait élire député, son fief étant Haut-Bois). Andreas Balm est souvent vu comme le seul homme capable de souder les conservateurs et les libéraux, dont les différents se sont cristallisés pendant les années passées au pouvoir. Cette peur de "l'après-Balm" avec une possible implosion pousse la droite polarienne a vouloir le conserver à sa tête malgré ses 67 ans.

Embarick El-Hadj, gouverneur social-démocrate du Haut-Lac

Embarick El-Hadj est né le 19 juin 1979 à Almeraya, une ville d'Euromed (Adelsyl). Opposants au régime et vivant avec des conditions de vie difficiles, sa famille s'exile en 1981 pour tenter de rallier le Queensland mais arrive finalement en Sylvania où ils décideront d'essayer d'atteindre la Philicie. Ils sont arrêtés en Urbania mais l'ambassadeur polarien demande alors à ce qu'ils soient embarqués au Polaro pour qu’ils puissent y obtenir l'asile politique, là où les autorités urbaniennes voulaient les renvoyer en Euromed. En manque de main d'oeuvre, la famille est installée dans les banlieues sensibles de Verbania, dans le Haut-Lac. Embarick El-Hadj grandit donc au Polaro où il fait ses études à l'Université verbanoise. Au lycée il intègre la section du PSD de son quartier ce qui lui permet de s'intégrer relativement rapidement, il se fait remarquer par sa volonté de faire avancer les choses. Décrit comme "plus polarien que la plupart des polariens" par ses amis, il obtient la nationalité polarienne à ses 18 ans où il prend alors la tête de la section départementale et se rapproche du maire de Verbania jusqu'à devenir son premier-adjoint. En 2008 il remporte la mairie de Verbania et devient ainsi la première personnalité politique de premier plan à être d'origine d'Euromed. En quelques années, il devient tant l'étoile montante de la gauche que le symbole d'immigration réussie. Aux élections générales de 2016, il quitte la mairie pour prendre la tête de la Province du Haut-Lac.

Représentant de l'aile gauche du PSD avec une ligne minoritaire et proche de celle des socialistes mais pro-UP, Embarick El-Hajd a toujours refusé les postes nationaux (du parti comme pour entrer au gouvernement) pour rester à Verbania, sa ville d'adoption. En passant à la tête de la province, il doit désormais faire face à la défiance de Waltenbourg après la tentative de coup d'État. Bien que l'Helmi ai voté pour rester dans le Polaro par rejet des ultra-indépendantistes lancasteriens, E. El-Hadj a pour mission de réunir tous ces territoires sous peine de voir à nouveau une crise éclater. C'est un enjeu de taille qui lui confère une légitimité encore plus grande pour peut-être occuper par la suite des responsabilités nationales, dont il s'était dit avant l'élection "prêt à en assumer la responsabilité".

Elora Maro, maire écologiste de Monos-sur-Berges

Des provinces ancrées politiquement

La plupart des territoires ont une identité politique assez prononcée: des partis arrivent ainsi a obtenir à long terme le vote de territoires bien spécifique.

Ces "bastions" politiques tranchent avec les territoires où se jouent vraiment les élections : les zones clivantes qui donnent peuvent donner la victoire à l'un ou l'autre camps. C'est notamment le cas de la Norvogia qui fait figure de province décisive car le basculement d'un côté ou de l'autre à toujours fait pencher la balance nationale par son poids démographique et politique important.

Légende

Votes majoritaires dans les provinces

Province à gauche

Haut-Lac, Primpania et Sunparad

Province plutôt à gauche

Cosmos

Province clivante

Norvogia

Province plutôt à droite

Bas-Lac

Province à droite

Deux-Planes, Alagaria et Finlude