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Le Polaro étant un pays pacifiste, les armées (réparties entre l'armée de terre, de l'air, la marine et de cyber-sécurité) interviennent pour la protection du territoire et des intérets polariens, mais est également largement mobilisée pour des missions de protections des populations à l'étranger (catastrophes naturelles, feux de forêts...). Bien que réduite par rapport aux autres forces militaires du monde GC, la Défense Nationale représente 6,6% du budget total du Polaro en 2018 (soit 0,97% du PIB) avec une enveloppe budgétaire de 14,7 milliards de crédits gécéens.  

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Les horreurs de la Grande Guerre ont marqué un profond revirement dans l’opinion publique polarienne : l'attachement à l'armée (qui avait permis de résister face à l'invasion lancasterienne) s'est comme effacé face à la découverte de la collaboration active des forces militaires avec le régime dictatorial d'Antoine de Chrome. Cette "trahison", comme beaucoup l'ont décrit après la chute du régime a créé une crise de confiance faisant de l'armée un des responsables des souffrances des polariens depuis le coup d'État communiste. Libéré par les armées étrangères notamment de la RIG et du Sunrise, le Polaro s'illustre depuis dans un pacifisme profond. La figure du policier est mise en avant car c'est plus globalement tout le monde militaire qui est dénoncé, les autres forces de l'ordre ne connaissent pas le même phénomène bien que leur participation au Régime de Chrome soit aujourd'hui confirmée dans de multiples cas. 

Depuis cette époque, l'armée a souffert d'une mauvaise image auprès de la population, le sujet étant suffisamment sensible pour que les politiques laissent de côté ce domaine pourtant régalien. En effet, il était courant de penser que, par sa localisation entre le Sunrise et le Lancaster (deux poids lourds militaires), le Polaro pouvait se contenter d'une armée de quelques milliers d'hommes car de toute façon la menace étant jugée comme faible. Un point de vue qui peut sembler aujourd'hui totalement irresponsable et inconscient, mais qui est pourtant rester majoritaire jusqu'au début des années 2010.

On observe cependant depuis ces dernières années un retour de la question militaire avec la vague d'attentats contre la Philicie ( comme la crise Sunrise-CED...). Un vaste programme d'embauche, dit Plan Valdem (du nom du ministre), a marqué la fin de la stagnation des effectifs armés et notamment le doublement du département de cyber-défense aujourd'hui fleuron de l'armée polarienne.

Le commandement

  

D'après la Constitution polarienne, le Chef d'État (c'est à dire le président, actuellement Aurélian Castle) est le chef des armées. Le ministère de la Défense (dirigé par le ministre Chris Valdem dans le gouvernement GALLET) se trouve à Galax et accueille le siège des différents États-Majors polariens.

Le Commandement

Ministre de la Défense

Chris Valdem

Logotype de l'armée du Plaro

Depuis l'entrée du Polaro dans l'Union Philicienne, le pays coordonne son commandement militaire notamment à travers sa représentation au Conseil de Sécurité de l'UP. Le Polaro dispose également de différents accords militaires avec d'autres pays du monde, principalement des traités de non-agression.

Les différentes forces armées

  

L'Armée polarienne comprend 5 différentes branches : l'Armée de Terre, l'Armée de l'Air, la Marine, le département de cyber-sécurité et enfin les administrations (principalement concentrées au ministère de la Défense, à Galax). Depuis la fin du service militaire à la fin des années 1990, l'armée polarienne s'est professionnalisée. Au total en 2018, 88 607 militaires travaillent pour les autorités polariennes dont voici la répartition dans les cinq entités :

Les différentes forces

L'Armée de Terre mobilise a elle seule 38,1% des soldats polariens avec 33 755 hommes, devant la Marine qui compte elle 29 860 membres (c'est à dire 5 195 de plus qu'en 2014, voir graphique de droite). Largement minoritaire, l'aviation polarienne a sous ses ordres un peu plus de 3 000 personnes avec une relative stagnation de ses effectifs depuis les 4 années. Plus récent service créé et pourtant troisième plus important en terme de nombre de militaires : le département de cyber-sécurité emploie presque 12 000 personnes. Son principal rôle et est en coordination totale avec les services de renseignement. Il a été le principal bénéficiaire des recrutements de ces dernières années avec 6 194 nouveaux agents.

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Ainsi depuis 2014, le Plan VALDEM (du nom du ministre) a prévu une vaste modernisation des moyens de l'armée devenant vieillissant sans renouvellement depuis les années 1990. Il met également fin aux suppressions de postes et a même regonflé les rangs de la défense avec l'embauche de 13 656 nouveaux militaires sur la durée 2014-2018.

Pour aller plus loin : Les armées polariennes attendent la charte de la Défense de l'UP (21/03/18)

En très forte hausse avec le Plan Valdem, les dotations aux matériels sont aujourd'hui le principal poste de dépense de l'armée avec 4,6 milliards de crédits gécéens ce qui permet d'assister depuis 2014 a une rénovation des outils militaires polariens.

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Les moyens

  

Avec 14,704 milliards de crédits gécéens investis dans son armée (soit l'équivalent de 0,93% de son PIB), le Polaro est possède l'un des plus petits budgets militaires au monde. Cependant, n'ayant aucune base militaire à l'étranger (toutes sont au Polaro métropolitain ou à Prismérie, en Aurinéa) ou grandes infrastructures (comme des portes avions par exemple) réclamant de forts frais de maintient en usage, l'essentiel de ce budget est dédié à la modernisation constante du matériel ainsi qu'au financement d’ambitieux services de renseignements.

Un char au nord du Polaro
Les moyens

Une grande partie du matériel militaire provient de l'entreprise sunrisienne Cribérion avec laquelle les autorités polariennes ont établi un certain nombre d'accord. Cependant une part de la modernisation des engins se fait auprès d'entreprises polariennes spécialisées dans les technologies de pointes afin de garantir aux armées mais tout particulièrement au département cyber d'avoir les meilleurs outils pour mener à bien ses missions.

Les services de renseignements
Les services de renseignements

  

Créée de la fusion d'une multitude de services intérieurs lors de la Réforme Bamanches  de 2015, la Direction Générale du Renseignement polarien (DGR). Celle-ci a pour mission de protéger les populations en enquêtant sur les personnes à risque pour l'ordre public en se basant notamment sur des moyens technologiques importants. Représentant un peu moins de 30% du budget consacré à la défense, les services de renseignement disposent de 4,3 milliards de crédits gécéens pour l'année 2018 (une somme en constante augmentation depuis les années 1990).

La DGR a participé à de nombreuses collaborations internationales notamment lors de la révélation de communications secrètes entre Yang (Arrabal) et l'Akitsu pendant la Guerre du Delta grâce à un travail conjoint avec les autorités ancériennes.

La DGR est régulièrement au centre de scandale avec des prétendues infiltrations sur les réseaux des géants du net polariens mais ces derniers se défendent de toute mise en danger des données personnelles de leurs utilisateurs. Ces pratiques restent néanmoins très mal perçues par la population, à tel point qu'aucun gouvernement n'a osé faire passer par la loi une obligation pour les entreprises responsables des réseaux en dehors d'une aide ciblée dans des affaires dirigées par la justice anti-terroriste par exemple.

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