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 1939 - 1949 

Le Polaro dans la Grande-Guerre

Photographie de la ville d'Aigue-Marine, 1943

Depuis 1935, le pays est clairement neutre. Le Polaro subit une grave crise économique, politique et sociale et le gouvernement préfère ne pas décider pour ne pas diviser le pays qui est au bord de la rupture. Le président Jean Loper fait tout pour garder la république saine-et-sauve, voyant la guerre commencer dans le reste du monde.  Alors que Gallia et le Chockota se font envahir par Goldcity, la crainte pour les polariens d'être les prochains sur la liste est très forte et le pays n'arrive toujours pas à se mettre d'accord sur la position à adopter face aux évènements. Les communistes polariens, ennemis de toujours des nationalistes goldcityiens, craignent de plus en plus leur voisin.

Le 13 février 1939, le président Jean Loper réunit exceptionnellement pour les parlementaires et le gouvernement pour choisir l'attitude à prendre dans ce contexte très difficile tant sur le plan international que celui intérieur avec la crise économique qui fragilise encore plus le pays.

La timeline
La République renversée

LA RÉPUBLIQUE RENVERSÉE

L'année 1939 marque le début du chaos au Polaro. La République est renversée par les communistes lors d'un coup d'État, c'était l'échec de la politique qui avait jusqu'à présent toujours essayé de garder le pays neutre et uni face aux tensions internationales.

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 >  La révolte communiste

>> Le Coup d'État du 13 février 1939

>> L'instauration du Popularo

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 >  L'émergeance du "Polaro Libre" 

>> La Ligérie

>> La République du Sunparad

>> "L'indépendance" de Prismérie

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 >  Le début de la Guerre Civile 

>> La lutte contre les Républicains

>> Les bombardements d'Aigue-Marine

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La révolte communiste
La révolte communiste
Voir la biographie de Rif Goil
Le Coup d'État du 13 février 1939

Deux jours après l'annonce du rattachement du Chockota sunrisien à la RIG nationaliste, la colère des communistes est très forte et reproche au gouvernement polarien de laisser gagner ces nationalistes en ne réagissant pas. Le 13 février 1939, un groupe communiste armé prend de force l'assemblée nationale où sont rassemblés tous les parlementaires et le gouvernement pour une séance exceptionnelle qui a pour but de statuer sur le rôle du Polaro dans la guerre. L'hémicycle vit un terrible bain de sang : le Président de la République, 4 ministres et 16 députés sont tués. La République est alors touchée au cœur et vient de laisser place malgré ses effort à une dictature communiste avec à sa tête Rif Goil.

En seulement quelques jours les dernières institutions sont attaquées toutes les unes après les autres, la République est renversée et les communistes annoncent la création de la République Populaire du Polaro ( plus souvent connue sous le nom du "Popularo").

•  L'instauration du Popularo 

Le République étant tombée, les communistes mettent en place une nouvelle administration d'État dans le Popularo.

le commanditaire du coup d'État, Rif Goil s'autoproclame chef de la République Populaire du Polaro et règne seul, sans gouvernement ni parlement (il a les pleins pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire). Les préfets républicains sont révoqués et le parlement arrête leurs travaux (assemblée nationale comme Sénat), les lieutenants de Rif Goil sont placés aux postes clés. Cependant le nouveau pouvoir en place montre beaucoup de difficultés pour s'imposer, les républicains essayant de résister tant bien que mal face à ceux qui ont fait chuter la République qui avait jusqu'à lors préservé le Polaro de la Grande Guerre Gécéenne. Dès ses premiers jours, le Popularo annonce son soutient aux communistes aurinéans et se pose en opposant à l'Empire Deltan et ses alliés en Philicie (Lancaster et RIG notamment).

L'instauration du Popularo
L'émergence du "Polaro Libre"
L’émergence du "Polaro libre"

Après le coup d'État du 13 février 1939 par les communistes, les derniers républicains polariens fuient la capitale Galax où les communistes les massacrent avec leur police politique instaurée très rapidement sous le Popularo.

Deux figures de la République déchue se sont illustrées dans la lutte contre le nouveau régime communiste, en provoquant la sécession de 2 parties du territoire polarien : le Haut et Bas-Lac dans la Ligérie et le Sunparad dans une République autonome.

Voir la biographie de François Guter
La Fédération de la Ligérie 

Premier ministre du Polaro au moment du coup d'État, François Guter part très rapidement en exil à Verbania où il avait été sénateur quelques années plus tôt. Le 15 février 1939, il annonce la création de la Fédération de la Ligérie, regroupant les territoires du Haut et Bas Lac, qui fait sécession du reste Polaro tombé aux mains des communistes. Trouvant vite sa place parmi les Alliés, il est vu par les ancériens comme un moyen de sécuriser les côtes polariennes et donc d'empêcher aux pays fascistes de pouvoir menacer directement leur archipel.

La République du Sunparad 

Aidé par son ancien mentor François Guter, l'ancien ministre de l'intérieur James Olire se rend à Futimu pour proclamer à l'instar de la Ligérie un nouvel État indépendant ne répondant plus aux ordres de la capitale : la République du Sunparad. Soutenue rapidement par le Sunrise voisin, sa situation est tendue dès le début puis que se trouvant entre les antagonistes du Popularo et de la RIG.

Sunparad
"L'indépendance" de Prismérie
 "L'indépendance" de Prismérie  

Jugé "à problèmes" à cause de sa proximité avec l'Empire Deltan et surtout à cause de tous les troubles internes, le Polaro "métropolitain" abandonne complètement son territoire d'Outre-Mer Prismérie. L'île ne reçoit plus aucun ordre de Galax et des nouvelles inquiétantes de l'expansionnisme de l'Empire Deltan arrivent fréquemment : l'idée d'une invasion par l'Empire est de plus en plus présentes dans la conscience collective. Pour éviter la panique provoquée par cette peur le gouverneur de l'île instaure la censure et annonce officiellement que l'île est indépendante du Polaro, il est donc normal qu'elle n'ai aucun ordre à recevoir de ce pays philicien qui venait d'imploser. Mais ces annonces ont bien du mal à rassurer l'opinion publique, les pénuries commencent et la flotte deltane commence à entourer l'île... le gouverneur ne peut plus rien faire pour sauver son île qui sera annexée le 14 juin 1939.

Le début de la guerre civile

Suite au Coup d'État communiste, des affrontements éclatent très rapidement entre partisans de Rif Goil et Républicains : c'est le début de la guerre civile polarienne.

 La lutte contre les Républicains 

Malgré le Coup d'État et me renversement du Polaro, beaucoup de citoyens restent des partisans de la République et prennent les armes pour se défendre des communistes qui veulent terminer la purge ainsi que pour tenter de réhabiliter le régime démocratique qui avait assuré une relative stabilité au pays jusqu'à lors. 

â—‹  Le bombardement d'Aigue-marine 

Malgré les nombreux bombardements qui se sont produit dans le territoire polarien, c'est certainement celui qui marquera le plus l'histoire. 

 

Aigue Marine était une ville à la frontière entre la Ligérie et le "Popularo". Prise entre ces deux ennemis, elle fut le champs de bataille de 1943 à 1946. La ville fut bombardée 16 fois au total et finira la guerre en étant entièrement rasée ! Avec plus de 70 000 habitants avant la guerre, ce fut la plus grande ville polarienne entièrement détruite. Près de 25% de la population serait morte dans les 4 premiersbombardements consécutifs que la ville a subie dans la nuit du 16 au 17 décembre 1943. Ce jour est férier dans la ville, en hommage aux 20 000 aigue-

L'occupation goldcityienne

L'ANNEXION GOLDCITYIENNE (1939-43)

Alors que depuis le 13 février 1939 un régime communiste s'est mis en place après un coup d'État de Rif Goil,

la République Impériale de Goldcity décide d'intervenir militairement pour "libérer" le Polaro.

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 >  L'Opération militaire

>> Conquête du territoire polarien

>> Bombardement du Palais Rotemberg

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 >  L'Occupation

>> L'établissement d'un nouveau régime

>> La vie sous l'occupation

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 >  La Guerre Civile 

>> La Ligérie

>> Le Grand Incendie de Galax

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L'opération militaire

Après le coup d'État du 13 février 1939 par les communistes, les derniers républicains polariens fuient Galax où les communistes les massacrent avec leur police politique instaurée très rapidement sous le Popularo.

2 figures de la République déchue vont alors s'illustrer dans la lutte contre le nouveau régime communiste, en provoquant la sécession de 2 parties du territoire polarien: le Haut et Bas-Lac dans la Ligérie et le Sunparad dans une République autonome.

•  La conquête du territoire polarien

Les troupes d'Edimborrow passent la frontière le 21 février 1939 sur tout le flanc est du Polaro, y compris sur la République du Sunparad bien que leur seul objectif affiché soit de chasser les communistes. Le Lancaster décide lui d'en profiter pour récupérer les territoires perdus au début du XXème siècle.

Totalement désorganisée par le coup d'État quelques mois auparavant, l'armée polarienne déjà affaiblie par le début de la guerre civile n'arrive pas à faire face aux soldats goldcityiens et perd de nombreux territoires en seulement quelques semaines. Déjà en guerre civile opposant les communistes aux républicains, les troupes goldcityiennes n'avaient qu'à annexer les cités une fois celles-ci épuisées et sans défenses solides à cause des combats. Une stratégie simpliste mais gagnante notamment à Cerasia malgré sa taille, à l'exception pour la capitale : Galax.

En effet début mars 1939, les troupes de RIG se postent aux environs de la capitale Galax qui leur résiste cependant, contrairement aux autres villes conquises où aucun siège n'aura été nécessaire. Les Communistes alliés aux Républicains contre les armées de la RIG tiendront pendant 4 semaines sans donner de victoire significatives à l'adversaire.

 Le bombardement du Palais Rotemberg

Fortement irrité par ce blocage aux portes de Galax, l'État Major goldcityien décide de bombarder le Palais présidentiel de Rotemberg le 1er avril 1939 pour anéantir définitivement le Popularo et ainsi terminer une "libération contre le communisme" qui avait débuté deux mois auparavant. En effet le Palais Rotemberg servant de quartier général aux communistes depuis leur coup d'État, le maréchal Hindenberg voyait dans ce bombardement l'occasion de "décapiter le Popularo". L'Opération est un succès puisque la destruction du lieu entraîne la mort de Rif Goil ainsi que celles des principaux responsables du régime communiste : en tout plus de 270 personnes sont mortes. Cet attentat permet aux forces goldcityiennes de pénétrer la capitale polarienne le lendemain sans plus aucune résistance de la population.

L'Occupation

Le Popularo étant anéanti, les goldcityiens décident de placer le territoire sous occupation dès avril 1939 le temps d'officiellement ramener la démocratie. Cependant cet objectif publiquement affiché du Maréchal Hindenberg ne sera jamais tenu à cause de la "lutte contre les terroristes" de la Ligérie et du Sunparad, pays alliés soutenus par le Sunrise et l'Ancore.

 L'établissement d'un nouveau régime

Victorieuse, la République Impériale de Goldcity décide de garder une implantation au Polaro jusqu'à l'éradication des deux États séparatistes (la Ligérie et le Sunparad) en procédant à la mise en place d'un nouveau régime politique pour le territoire polarien afin d'optimiser son contrôle par autorités goldcityiennes. D'autant plus qu'en temps de guerre, posséder un territoire qui lui est subordonné est un atout majeur dans le combat contre l'autre camps, encore plus quand celui-ci a des frontières directement attaquable depuis cette avancée (le Sunrise et l'Ancore si les troupes accèdent aux côtes).

Le Maréchal Hindenberg nomme un de ses fidèles, le caporal Harry Barrema comme gouverneur général du Polaro. En juin 1939 est officialisé la nouvelle organisation territoriale, supprimant toutes les anciennes échelles administratives (hors communes) sans aucun autre intérêt que militaire, avec désormais uniquement 3 provinces : les Grands Plaines du sud avec comme capitale Berlaimont, les Hautes-Terres au nord avec Boug Fallord-Maillard comme chef-lieu et enfin "Capitale" pour l'actuel Cosmos. La capitale du Polaro reste Galax mais la ville est placée sous tutelle goldcityienne et les administrations la quitte en partie pour une autre ville du Cosmos, Chrome, sous l'impulsion du Préfet Antoine de Chrome.

 La vie sous l'occupation

Déjà nettement dégradée depuis la montée des tensions, le coup d'État puis la conquête du Popularo par les goldcityiens provoquent une forte baisse de la qualité de vie qui se continue pendant toute la durée de l'occupation et qui se caractérise dans tous les domaines de la société.

Bien que très affaibli après le coup d'État du 13 février 1939, les administrations polariennes aux mains des communistes mettent rapidement en place la censure et la propagande pour mobiliser la population à la fois à soutenir ce nouveau régime mais surtout à minimiser l'offensive militaire goldcityienne. Mais instaurées en plein chaos politique, administratif et face à une débâcle militaire, la censure notamment n'est pas vraiment appliquée car tous les efforts sont apportés à la lutte contre l’envahisseur à l'est. La plupart des polariens restent donc à peu près correctement informés par des journaux comme Le Malehti qui, bien qu'ayant tous fuit Galax, continuent de traiter de l'actualité du front (voir couverture du 21 février 1939, à droite)

Déjà mis très mal au point par la crise économique des années 1930, le monde économique est également dévasté avec le début de la Guerre Civile  puisque certaines industries de l'armement ont été sabotées pour éviter à l'autre camps de se fournir en armes nouvelles. Cette stratégie a posé un sérieux problème quand il a fallut alimenter l'armée polarienne en fusils et tanks pour faire face à l'invasion de la RIG. Pendant l'occupation, l'économie polarienne soutient une grande partie de la collaboration ainsi que de l'effort de guerre avec la réquisition de toutes les entreprises de la construction, de la métallurgie, des transports, de l'agroalimentaire et de l'automobile ( dont Alier, Cerasio...) pour produire encore plus et servir en priorités les besoins des autorités goldcityiennes. En 1944 la RIG préconise aux autorités polariennes de Antoine de Chrome de faire le nécessaire pour produire plus, ce qui se matérialise en juin 1944 par l'instauration des 60h de travail / semaine avec le Travail Populaire Général ( le TPG, qui notamment compense la fin du travail des femmes décrété en 1943 par A. de Chrome).

La population souffre beaucoup des importants efforts que lui demande les autorités goldcitiennes, notamment des tickets de rationnement dont la mise en place s'amorce au cours de l'année 1943. Le Gouvernement Goldcityien ne pouvait réaliser les mêmes actions en RIG, puisque le pays au cours de la guerre était resté une République et que de telles mesures n'auraient jamais été acceptées par la population goldcityienne.

La guerre civile

Opposant déjà les Républicains aux partisans de Rif Goil, la Guerre civile prend un nouveau tournant avec l'annexion du Polaro par la RIG. 

 Le Grand Incendie de Galax

Du 9 au 15 août 1941, les villes de Galax et Valmy sont victimes de terribles incendies qui continueront jours et nuit durant presque une semaine. Les villes déjà éventrées par la conquête goldcityienne et la Guerre civile auraient été victimes d'un accident industriel qui aurait conduit au feu dans la banlieue industrielle de Valmy, mais en pleine guerre l'événement est instrumentalisé par tous les partis comme symbole de l'horreur de l'autre et vient raviver les factions républicaines et communistes de la capitale. D'autres départs de feu sont signalés dans le centre-ville, eux probablement d'origine criminelle toute fois.

LE RÉGIME DE CHROME (1943-49)

Le Régime de Chrome

Le caporal gouverneur général du Polaro occupé Harry Barrema meurt en août 1942, le Maréchal Hindenberg décide alors de la tenue d'élections bien que très encadrées pour lui trouver un successeur sans pour autant remettre en cause l'occupation. 

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 >  Un régime totalitaire

>> Une arrivée démocratique

>> L'exaltation du nationalisme polarien

>> L'opposition décimée

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 >  La collaboration avec les goldcityiens 

>> Les rationnements et le TPG

>> La rupture de 1946

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 >  La Libération

>> L'intervention étrangère

>> La chute du régime

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Un régime totalitaire

Opposant déjà les Républicains aux partisans de Rif Goil, la Guerre civile prend un nouveau tournant avec l'annexion du Polaro par la RIG. 

 Une arrivée démocratique

Bien que sous occupation goldcityienne, des élections sont organisées le 30 novembre 1942 pour élire un nouveau président du Polaro, un poste aux pouvoirs toutefois restreints et subordonné aux demandes d'Edimborrow. L'objectif pour le maréchal Hindenberg est de légitimer la présence goldcityienne au Polaro alors que la guerre civile s'embourbe et que des critiques commencent à se faire entendre en RIG (qui est resté une République libre et démocratique). Ces élections sont donc le moyen de faire approuver les polariens sans pour autant se risquer à donner l'opportunité aux territoires libres de la Ligérie et du Sunparad - soutenus par le Sunrise et l'Ancore - faire partie à nouveau du pays. Le régime garde un contrôle sur les candidatures et fait tout pour porter Antoine de Chrome à la présidence. Ancien préfet de la région de Galax, jugé comme un bon lieutenant par les autorités goldcityiennes, il fait campagne sur le retour d'un État fort avec la reconquête des "territoires terroristes sécessionnistes" (la Ligérie et le Sunparad) en insistant sur le bien fondé de "l'aide apportée par la RIG" pour faire face à la crise sociale et économique. La campagne est marquée par l'arrestation du candidat social-démocrate, accusé d'être un espion ligérien envoyé par l'Ancore. Sans surprise, Antoine de Chrome remporte les élections avec 67,2% des voix.

Au début de l'année 1923 sont organisées des élections sénatoriales afin de constituer à nouveau une chambre parlementaire au Polaro. Les sénateurs sont élus par de grands électeurs désignés par les autorités d'Antoine de Chrome, toujours sous l'étroite surveillance de la RIG. Le 1er février 1923 il se fait voter les pleins pouvoirs par le Sénat (l'Assemblée Nationale ayant été dissoute par la RIG)

Voir la biographie d'Antoine de Chrome
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