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Législatives en RIG: M. Kent perd la majorité à cause du sud


- Bonjour Eveline WETON, vous êtes en direct d'Edimborrow où vous êtes notre correspondante permanente. Hier avait lieu le second tour des élections sénatoriales en RIG, qu'est-ce qui ressort des urnes goldicitennes ?

Ce qui ressort de ces élections est une nette remontée des conservateurs du PNG qui remportent 176 sièges au Sénat contre 172 pour les libéraux et 138 pour les républicains. Ainsi le PNG gagne 75 sièges, le PR 36 quand les libéraux perdent 115 sièges par rapport aux élections de 2013. Les électeurs sudistes ont donc sanctionné le pouvoir libéral pour sa politique d'immigration pour répondre aux besoins du marché du travail mais également pour la Charte des Provinces de 2013, considérée par ces électeurs comme une restriction des droits des provinces qui étaient auparavant "de jure".


- Alors que le sud est presque entièrement passé aux conservateurs du PNG, une seule exception: le Birdland. Alors Éveline comment ce fait t'il que la province la plus au sud de la RIG soit... républicaine ?

Avant tout il faut savoir que les républicains ont remporté la province avec 36% des voix contre 35 pour les conservateurs arrivés deuxièmes. Ensuite si l'on additionne les blocs gauches et droites on se rend compte que la gauche (GP+PR+UD) remporte seulement 46% des voix contre 54% pour la droite (PB+PNG+BN). Ainsi si l'on analyse plus en profondeur ces scores on observe que c'est le Bloc National qui a obtenu 6% des voix, dérobant ainsi des voix au PNG qui a échoué de peu à obtenir la majorité. Pour finir il faut savoir que le Birdland est une province conservatrice "modérée" dans laquelle le PR réalise de meilleurs scores que dans les autres provinces du sud.


- Avec un sénat sans majorité et sans coalition, la République Impériale est-elle devenue ingérable ?

Avec un Sénat sans majorité et un conseil ou il n'y pas non plus de majorité, on pourrait croire que la situation du pays serait complètement bloquée, or ce ne sera pas le cas. En effet le pays est une république de type présidentielle, ce qui veut dire qu'il n'y'a pas de 1er ministre ni de responsabilité du gouvernement devant le Congrès, sauf faute grave, le gouvernement étant nommé et révoqué par la présidence. Il n'y'aura donc pas d'instabilité politique. Là où les choses pourraient se compliquer ce sera au moment de voter de nouvelles lois, puisqu'il faudra obligatoirement trouver un compromis pour celles posant problème. Une autre possibilité serait de former une coalition, des négociations ont lieu actuellement au Congrès entre la gauche et les libéraux.


- Quel avenir pour le mandat de Manon Kent, désavouée dans ses élections ?

Les libéraux sont en difficulté après ces élections, si la présidentielle de 2017 avait lieu aujourd'hui Manon Kent se retrouverait sans doute face à un candidat conservateur au second tour. Le nord voterait libéral sans hésiter, là ou l'élection pourrait se jouer ce sera dans les provinces du centre. Manon Kent a annoncé qu'elle continuerait la politique qu'elle mène depuis 2013, elle pourrait également faire alliance avec la gauche, ce qui ne serait pas un problème pour les libéraux qui jouent le rôle de "modérateur" du jeu politique. Manon Kent continuera donc sa politique refusant de revenir sur la Charte ou sa politique d'immigration dont le pays a grand besoin, un dernier test décisif aura lieu l'année prochaine lors des élections du Conseil Impérial avant les élections présidentielles de 2017.


Merci Eveline, vous étiez donc en direct d'Edimborrow, la capitale de la RIG.

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