Gaël Litorberg "super-premier ministre" d'un gouvernement en crise
Quel est le point commun entre les ministères de la Santé, du tourisme, de l'agriculture ou encore de la justice ? La réponse est simple: ils n'ont plus de ministre pour les diriger.
En effet depuis la vague de démission au sein même du gouvernement il y a déjà plus d'un mois, de nombreux postes sont restés vacants et de nombreuses administrations ne sont ainsi plus représentée directement dans le gouvernement. Il est exceptionnel de voir autant de domaines pourtant importants ne pas avoir de ministre de tutelle, ce qui a conduit automatiquement la direction de ces secteurs aux services du premier-ministre. On peut donc dire en quelques sortes que Gaël Litorberg est un "premier-ministre" chargé également des affaires aussi bien touristiques que judiciaires en passant par la santé et l'agroalimentaire.
Cette concentration des pouvoirs inédites illustre bien l'implication totale du gouvernement pour passer à la IIIème République, au prix du quasi-abandon autres domaines. Car ce n'est pas la première fois que le changement de régime vient tuer un projet gouvernemental avant même son origine, c'est notamment ce qui s'est passé à la réforme du pétrimoine qui a été "sacrifiée" et qui ne rentreras donc jamais en application sur l'intégralité du territoire, avant même la fin de période d'essai dans la capitale polarienne. "On sais très bien que c'est fini et qu'on ne pourra rien faire avant le changement de république" nous avouait un ministre en coulisse, entre déception et fatalisme.
