À LA UNE - Politique
"Face aux inquiétudes, notre réponse se doit d'incarner l'espérance" - Z. Gallet
Zoé Gallet, présidente de l'Assemblée Nationale
Alors que le Polaro s'apprête à mener une semaine difficile pour le service public qui craint pour son avenir dans la IIIème République, la présidente de l'Assemblée Nationale Zoé Gallet - qui dirige avec le parlement la politique intérieure depuis la démission de Castle - a répondu aux questions du Malehti.
- Bonjour Zoé Gallet, le Polaro vit une période assez troublée notamment et surtout pour ses services publiques dont une grande partie entame une grève dès lundi pour réclamer des précisions sur l'origine de leur financement dans la IIIème République qui rentrera en application en juillet. Que pensez-vous de ces mouvements sociaux ?
Zoé Gallet - Bonjour, en effet vous le rappeliez notre pays se trouve dans une situation délicate. Nous allons au 1er juillet prochain changer de république, changer de régime... Ce sont des bouleversements de très grande ampleur et il est normal que les polariens aient besoin de temps pour se préparer puis même encore après cette date du 1er juillet pour s'adapter. Ce sont de changements conséquents, tant à l'échelle de l'individu que de l'État entier qui vont devoir s'opérer dans un temps record, c'est un défi immense pour les représentants politiques dont je fais partie, mais aussi pour toute l'administration qui aura pour mission de faire fonctionner cette nouvelle République.
- Mais pour revenir aux grèves du service public, est-ce que vous comprenez le sentiment d'abandon des fonctionnaires qui les pousse à sortir dans les rues la semaine prochaine ?
Z. Gallet - Dire que les fonctionnaires ont été abandonné est complètement faux. Nous mettons en place depuis l'adoption par référendum des plans de transitions pour les instituts d'État ainsi que pour les organismes. C'est déjà fait pour les principales institutions de notre démocraties qui seront prêtes au moment venu. Après ces préparations sont extrêmement longues et c'est vrai que bon nombre de questions n'ont pas encore été réglé. Nous avons la responsabilité de ______
conduire notre pays jusqu'aux élections générales et, face aux inquiétudes, notre réponse se doit d'incarner l'espérance. L'espérance que oui, tous ces changements ont une utilité et que ce n'est pas simplement une réforme de bureaucrates pour d'autres bureaucrates. Le passage à la IIIème République impacte tous les polariens, pour changer leur vie en décentralisant encore plus les pouvoirs de décisions pour que la politique revienne à des échelles plus locales, plus précises et adaptées. Pour, enfin, revenir à votre question qui portait sur les grèves, l'Assemblée National s'efforce à trouver des solutions mais forcément tout demande du temps et je comprend qu'ils aient envie que ça aille plus vite.
- Parmi les principaux problèmes soulevés par les manifestants qui seront donc dans les rues lundi, mais qui l'ont déjà été ces dernières semaines à de nombreuses reprises mais en ordre plus dispersé, c'est un problème de hiérarchie. En effet, bon nombre de personnes - des enseignants notamment - disent que l'absence de ministre a pour effet de désorganiser la préparation par exemple des examens de fin d'année ou de la protection civile pour le ministère de l'intérieur.
Z. Gallet - En effet, c'est un point de vue qui se défend. L'absence de gouvernement ne vient que renforcer le trouble entraîné par le changement de république et c'est tout à fait regrettable. Pour essayer de remédier à ce problème, j'ai créé avec l'aval du parlement une sorte de gouvernement de transition. Composé d'hommes et de femme reconnus, ils doivent orchestrer le changement dans un domaine précis.
- En effet c'est une des mesures que vous avez annoncé ce matin, après une liste de nom inconnu du grand public sauf pour __________
l'éducation où ce sera à Caroline Nelly de s'en occuper, soit l'ancienne ministre d'Aurélian Castle. Pourquoi ce choix ?
Z. Gallet - Le choix de Caroline Nelly a été très rapide car elle connait bien le milieu de l'enseignement, elle en vient d'ailleurs et c'est important de le rappeler. Alors que les professeurs, et c'est valable pour tous les niveaux d'éducation, sont inquiets surtout pour l'autorité qui leur versera leur salaire car c'est ça le problème, c'est que d'après les textes initiaux ils devraient être payés par les provinces mais bon nombre craignent qu'ils servent de marge de manœuvre dans les budgets provinciaux et qu'ils soient mis de côté dans les provinces ne mettant - possiblement - pas beaucoup de moyens sur l'éducation. C'est une crainte compréhensible, et ça sera donc à Caroline Nelly de trouver une issu pour débloquer la situation.
- Enfin, la droite vous accuse de faire du Polaro une "dictature parlementaire", qu'avez-vous à leur répondre ?
Je n'ai pas à leur répondre, le Polaro a besoin d'institutions fortes pour sortir de cette transition et ce n'est pas en tombant dans les petites phrases que l'Assemblée Nationale fera correctement son travail. Pour un parti qui espère gagner la prochaine présidentielle, ce n'est pas bien sérieux. Disons que visiblement certains ont un don pour s'opposer à tout et n'importe quoi tant que ça vient de l'autre parti, c'est juste puérile et ne vaut même pas la peine d'être commenté car pendant ce temps nous avons un pays à ramener sur la bonne voie.
- Merci beaucoup Zoé Gallet.
Z. Gallet - Merci à vous.