La semaine prochaine, la fonction publique sera dans la rue
Bien loin de la joie après la victoire du OUI au référendum sur la IIIème République, signant le changement de régime pour le 1er juillet prochain, le Polaro reste dans un état difficile. En effet, depuis 6 mois maintenant les administrations tournent au ralenti et bon nombre de démarches administratives sont bloquées dans ce "gel administratif". La question des administrations publiques est extrêmement sensible car, en plus d'avoir un poids électoral certain, c'est tout le fonctionnement de l'État qui en dépend. C'est pourquoi depuis des mois sous le soutient de l'Assemblée Nationale les différents organismes préparent leur changement de république mais en attendant leurs travaux sont suspendus, au grand dam des polariens.
Le casse-tête des départements
Depuis le 22 février, le Polaro n'a officiellement plus d'administrations départementales car elles ont été dissoutes par Aurélian Castle avec l'accord du parlement dans le cadre de la "guerre contre la corruption" menée en début d'année. Cependant même si la mesure peut paraître radicale, elle aura permis de lever l'immunité de certains parlementaires départementaux impliqués et de faire avancer efficacement les enquêtes dans les administrations présentes dans les différents départements du Polaro. Cependant cette "fin des départements" précipitée n'avais jamais été prévue dans la constitution, et les missions qui étaient à leur charge se sont ainsi retrouvées sans personne pour s'en occuper. Ainsi depuis fin février, les dossiers sur les collèges ou encore sur la dépendance des personnes agées n'ont officiellement plus aucun _________
présidente de l'Assemblée Nationale polarienne a décidé de créer un organisme chargé de piloter les administrations jusqu'au 1er juillet prochain. Cette mesure devrait mettre fin aux contre-sens administratifs ainsi qu'à l'image d'un Polaro sans direction; cependant les accusations de "dictature parlementaire" tant décriée par la droite et les extrêmes ne feront que ce renforcer.
Des élections à très haut enjeux
Les Élections Générales, qui débuteront samedi prochain seront à très hauts enjeux notamment car elles allient les élections présidentielles ainsi que les toutes premières élections provinciales du Polaro.
Les Élections Présidentielles se verront opposer principalement les deux candidats issus des primaires des deux principaux partis du pays: le Parti Social-Démocrate (PSD) et le Parti libéral (PL). Ainsi, le président sortant démissionnaire Aurélian Castle devra faire face à Edem Itame, choisi à plus de 78% des suffrages lors de la primaire libérale. La situation est bien différente de celle de 2013, car Écologie Polaro n'est plus dans la capacité de se projeter au second tour - l'image des terroristes d'Écolia le suit encore, même si ça s'arrange un peu - et le PSD n'est plus du tout favori puisque nombre de sondages donnent la victoire à la droite avec à chaque fois que 3 ou 4 points d'écarts (soit dans la marge d'erreur des sondeurs). La gauche pourrait donc perdre la présidence, moins d'un mandat plein (7 ans dans la IIème République) après y être parvenu.
Au niveau des Élections Provinciales, la situation est un peu plus confuse car les pronostiques sont assez variant suivant les territoires. Ainsi, la Primpania, le Cosmos, le Sunparad et le Haut-Lac devraient rester aux mains des sociaux-démocrates. Le Bas-Lac ainsi que l'Alagarie pourraient basculer des écologistes aux libéraux, qui espèrent d'ailleurs conserver leurs fiefs historiques des Deux-Planes et du Finlude. Cependant la plus grande incertitude concerne la province - pourtant décisive - de Norvogia où la droite et la gauche sont aux coudes à coudes.
Le Malehti et PolaroTV vous feront suivre les élections générales au Polaro !
service à leur disposition. Ce problème majeur avait déjà entraîné à des grèves dans le milieu scolaire collégien avec des manifestations au mois de mars et mai. Quelques jours avant sa démission, Aurélian Castle aura néanmoins fait passer une ordonnance pour demander aux préfectures de s'occuper de ces requêtes, submergeants des administrations en plein questionnement sur leur avenir avec des missions qui n'étaient originellement pas les leurs.
Les difficiles fin de mois des préfectures polariennes
Mais ce tsunami soudain de travail supplémentaire n'est pas le seul problème auquel font face les préfectures: ces relais de l'État ont de gros problèmes de financement depuis la mi-mai car leurs dotations d'États n'a pas évolué avec leurs nouvelles occupation. Résultat: plus d'une préecture sur 2 a fermé faute de moyen pour restée ouverte au public. La plupart n'acceptent d'ailleurs plus les nouveaux dossiers des citoyens pour déjà traîter les plus anciens. Ce malaise se matérialise également au niveau des préfets, où les démissions se sont multipliées mais depuis la fin du gouvernement plus personne n'a le pouvoir d'en nommer de nouveau... La centralisation prouve encore plus ses limites en ces temps de crise administrative.
Une grève pour manifester inquiétudes
Les fonctionnaires qui défileront dans les rues ont des problèmes très différents mais qui tournent tous autour de changement de république qui va changer en profondeur certaines institutions inchangées depuis le retour de la République à la fin de la Grande Guerre Gécéenne. Les syndicats réclament notamment un "gouvernement de transition" car il est vrai que personne ne dirige réellement le pays. C'est pour répondre à cette quête de personnalité pour diriger la politique nationale que Zoé Gallet, la ____